Ipoustéguy a une cote

Le Journal des Arts

Le 19 juillet 2007 - 171 mots

 PARIS - Le 14 février, chez Artcurial, était dispersé un ensemble de 76 pièces provenant de l’atelier d’Ipoustéguy dans le cadre de la succession du sculpteur. 526 523 euros ont été récoltés pour cette première vente d’ampleur consacrée à l’artiste français décédé en 2006. 92 % des lots ont été vendus. Le marché français a emporté la majorité des pièces.
De belles enchères ont été enregistrées pour Ecbatane, bronze à patine noire et bleue de 1965, achat d’un collectionneur suisse pour 104 800 euros, soit un record pour une sculpture de l’artiste. La Terre, bronze à patine brune de 1966, symbole triomphant du retour d’Ipoustéguy à la figure, est partie à 59 200 euros, au profit d’une fondation européenne. Un exemplaire de cette pièce est présente dans les collections de La Tate Modern de Londres et du Hirshhorn Museum de Washington. Notons encore Les Plongeuses, étonnante sculpture en bronze à patine noire de 1968 inspirée de la morphologie de la nageuse Kiki Caron, emportée par un Français pour 32 100 euros.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°254 du 2 mars 2007, avec le titre suivant : Ipoustéguy a une cote

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